Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Un calme en trompe l'œil
Tout va toujours pour le mieux sur les places boursières qui continuent leur marche en avant avec en tête de cortège l’indice CAC 40 qui signe un nouveau record à 7577 points et enchaîne sa cinquième semaine de performance positive avec un gain de près de 17 % depuis le début de l’année.
Les turbulences sur le marché bancaire mi-mars semblent déjà bien éloignées laissant place aux résultats des entreprises dont les premières publications ont été solides notamment sur le secteur du luxe.
La performance des marchés depuis le début de l’année est tirée par les Larges caps; en France Hermès +38%, LVMH +31,86%, STMicroelectronics +31,44%; aux États-Unis les mastodontes de la tech : Apple +29%, Microsoft +20%. Signe que les investisseurs ont repris de l’appétit pour le risque, l’indice de la peur le VIX (calculé en faisant la moyenne des volatilités annuelles sur les options d’achat et les options de vente sur l’indice Standard & Poor’s 500) qui était monté à 26,52 points le 13 mars est retombé à 16,77 points; soit son point le plus bas depuis novembre 2021.
A contrario, les petites et moyennes capitalisations ont connu un parcours moins dynamique; l’indice S&P Small Cap 600 (il couvre la gamme des actions américaines à petite capitalisation, en utilisant un indice pondéré en fonction de la capitalisation) n’a quasiment pas bougé depuis le début de l’année et son équivalent en France a réalisé deux fois moins de gains que le CAC 40.
Le ciel bleu pourrait néanmoins tourner rapidement tant les volumes actuels sont très bas et que les investisseurs pourraient bien être tentés par les prises de bénéfices au moindre écueil à l’horizon.
Le PER des entreprises européennes (cet indicateur permet d’évaluer la valeur d’un titre relativement aux titres de sociétés du même secteur, un PER plus faible indique une action bon marché, un PER plus élevé, une action chère par rapport aux autres sociétés) qui était retombé en 2022 à des niveaux historiquement opportuns à l’achat se paie dorénavant 13 fois les futurs bénéfices et 18 fois pour le S&P 500.
Par ailleurs, les actions les plus plébiscitées depuis quelque temps sont concentrées sur des secteurs défensifs comme la santé, l’alimentation et les services aux collectivités, signe que la prudence et l’attentisme reflètent le sentiment actuel des investisseurs.
Les prochaines séances seront orientées en fonction du rythme de la salve de publication des résultats des entreprises, la moitié de celles qui composent le CAC 40 annonceront leurs résultats la semaine prochaine et aux US le secteur bancaire laissera place aux stars de la tech; Microsoft, Alphabet, Meta, Amazon, en attendant la décision de la Réserve fédérale américaine dans 15 jours sur une probable hausse de taux de 25 points de base.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
L’économie de la zone euro reste dynamique à l’image des indicateurs d’activité dans les services publiés cette semaine. Cela vient soutenir les anticipations de hausse des taux de la BCE. Les investisseurs estiment désormais que la BCE relèvera 3 fois de 25 bps ses taux directeurs. Depuis plusieurs semaines, nous évoquions le fait que nos anticipations sur les marchés obligataires étaient supérieures à celle du consensus. Compte tenu du parcours récent, c’est désormais moins le cas, et pour cette raison, nous prenons une partie de nos profits sur les couvertures de taux, à l’image du 5 ans allemand qui finit la semaine à 2.52% alors que son niveau était à 2.31% fin mars, et il avait même atteint 2.09% le 17 mars.
Concernant les actions, nous avons réalisé quelques mouvements de faible amplitude. L’exposition reste proche de 21%. La remontée des taux d’intérêt altère la valorisation des actions malgré les bonnes publications macroéconomiques. Nous restons constructifs, mais prudents.
Arrêtée au mercredi 19 avril, la performance de Panorama Patrimoine depuis le début de l’année est +1.24%.
Source : Meeschaert AM au 24/04/2023
Point sur notre fonds Proximité Rendement Durable (1)
Au cours de la semaine, le comité du label ISR a présenté une nouvelle version du label. Celle-ci vise à «disposer d’un référentiel plus exigeant pour les gestionnaires des fonds, plus lisible pour les épargnants et plus efficace pour accompagner les progrès de la finance vers une économie plus durable».
Parmi les principales propositions, notons la mise en place de critères d’exclusions sur les sujets du charbon et des énergies fossiles non conventionnelles. Bien qu’étant un label généraliste, les fonds labélisés ISR intégreront donc systématiquement une dimension environnementale. Le comité du label souhaite aussi renforcer le taux de sélectivité à 30% (contre 20% aujourd’hui) pour consolider l’approche en amélioration de note vis-à-vis de l’univers de référence.
Le comité du label propose bien d’autres évolutions, notamment sur l’angle social (droits humains) et gouvernance. De plus, le label propose de s’appuyer sur la réglementation SFDR notamment pour la prise en compte de la double matérialité (financière et d’impact).
Même si le fonds Proximité Rendement Durable ne dispose pas du label ISR, nous intégrons des fonds qui prennent systématiquement en compte les critères environnementaux. Nos sous-jacents disposent de différents labels comme le label ISR, le label GreenFin (ministère de l’Écologie) ou le towards sustainability (label belge). Ces nouvelles propositions du comité du label ISR nous permettront par ailleurs d’affirmer la durabilité et la robustesse de notre sélection de fonds en matière d’ESG.
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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