Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
La bourse face aux décisions géopolitiques
La remontée exceptionnelle des indices boursiers en novembre semble bel et bien derrière nous, après cinq semaines consécutives de hausse, le CAC 40 a cédé -0,64%, à 5.573,38 points la semaine dernière.
L'aggravation de la crise sanitaire notamment aux États-Unis et l'impasse des discussions entre Britanniques et Européens sur la question du Brexit ont pesé sur la tendance.
L'inquiétude a également dominé à Wall Street, où le S&P 500 et le Nasdaq ont enregistré leurs plus fortes baisses depuis octobre.
Le grand plan de relance de l'activité aux États-Unis peine à décoller, les législateurs américains demeurent partagés sur la question, les points d’obstacles portent notamment sur les protections des responsabilités, ainsi que les aides aux Etats et gouvernements locaux.
Brexit : Boris Johnson et l’Union européenne soufflent le chaud et le froid
Londres et Bruxelles avaient annoncé mutuellement leur pessimisme en début de semaine dernière, Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne, jugeant « faibles » les chances de parvenir à un accord, tandis que Boris Johnson estimait de son côté un no deal « très, très probable ».
La tension est même montée d'un cran outre-Manche, où le Premier ministre avait ordonné à quatre navires de la Navy de se préparer à appareiller pour aller défendre les eaux britanniques contre les incursions des bateaux de pêche de l'UE, en cas d’échec des négociations.
Embouteillages à Calais :
Les Britanniques ont surstocké les marchandises dans la crainte de la restauration des tarifs douaniers provoquant pour les transporteurs des embouteillages sur l'A16 et des retards de plusieurs heures avant de traverser la Manche.
Dimanche : Londres et l'UE se donnent une dernière chance
Pas plus tard qu’hier, les deux camps ont décidé une nouvelle fois de prolonger les discussions, en vue d’aboutir à un accord sur la relation future entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
En effet, la présidente de la Commission européenne et le Premier ministre britannique sont convenus lors d'un nouvel entretien téléphonique qualifié par la Commission de « constructif et utile », de poursuivre les discussions en vue d'arracher un accord encadrant la relation future entre l'UE et le Royaume-Uni.
Malgré cela, Boris Johnson restait sur la réserve en précisant « Je crains que nous ne soyons encore très éloignés sur certaines choses essentielles, mais tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir ».
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Suite à plusieurs semaines favorables pour les actions, nous avons préféré ajuster le niveau d’exposition du portefeuille en cédant des actions européennes (-1%) et des moyennes capitalisations aux US (-1%). Nous avons ainsi achevé la semaine 50 avec une exposition actions à 25,2%.
Par ailleurs, les déclarations récentes de la banque centrale russe nous conforte sur le fait que le cycle d’assouplissement monétaire touche à sa fin, nous avons par conséquent renforcé notre position acheteuse de Rouble contre Dollar (+1,5%).
Enfin, les évènements récents militaient selon nous vers une appréciation des valeurs de petites et moyennes capitalisations. Nous avons ainsi renforcé la diversification de la poche par l’intégration du fonds Sextant France (+1,5%) que nous avons couvert contre l’indice Euro Stoxx Small (-1,5%) afin de conserver l’alpha du gérant.
Au 09/12, la performance 2020 du fonds Panorama Patrimoine s’inscrivait à +0,31%. Sur la semaine, le fonds a bénéficié en particulier de la bonne tenue de l’or, des métaux de base et de l’appréciation de l’Euro face au Sterling.
Source : AMILTON au 11/12/2020
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital.
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