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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

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Les marchés se sont montrés prudents dans l’attente du dénouement sur le Brexit et du plan de relance américain

Le CAC 40 s’est maintenu au-dessus de la barre des 5500 points en dépit des atermoiements sur le Brexit et du plan de relance américain. Néanmoins, l'action des banques centrales et les espoirs liés aux vaccins ont joué le rôle de catalyseurs.

Mercredi soir dernier, la Réserve fédérale américaine n'a pas modifié sa politique monétaire annonçant même qu'elle conservera ses taux directeurs proches de zéro au moins jusqu'à la fin 2023, et continuera ses achats d'actifs au rythme actuel tant que l'économie ne sera pas pleinement rétablie.

Malgré l'espoir que représente la campagne de vaccination qui a démarré la semaine dernière aux États-Unis, Jérôme Powell, président du Conseil des gouverneurs de la réserve fédérale, a quand même rappelé que des incertitudes subsistent sur l'évolution de la situation sanitaire et a précisé que la banque centrale pourrait renforcer son soutien si nécessaire.

 

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Brexit : la pêche toujours le point de blocage entre Londres et Bruxelles

La date butoir du 31 décembre 2020 approche et le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a indiqué que le 'no deal' restait l'hypothèse la plus probable. De son côté, Madame Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a mentionné des progrès, mais reconnaît également des divergences persistantes notamment sur le sujet de la pêche qui reste le principal point de blocage.

Le sujet est plutôt politique et social en particulier pour la France et les Pays-Bas, mais il reste assez faible d’un point de vue économique, dans l’éventuel accord de libre-échange qui pèse plusieurs dizaines de milliards.

Le Royaume-Uni a fait de la reprise du contrôle de ses eaux territoriales, un symbole de son indépendance.

Chaque année, c’est près de 650 millions d’euros pêchés par l’Union européenne (UE) dans les eaux britanniques, a contrario les produits de la pêche des Britanniques dans les eaux européennes représentent 110 millions d’euros environ.

Bruxelles proposerait de renoncer à environ 20 % des 650 millions d’euros à l’issue d’une période de transition de sept ans, Londres en revendiquerait 60 % sur une période de trois ans, selon des sources européennes. Selon une autre source, ces chiffres ne « cessent de bouger » au fil des transactions et les Européens ont répété maintes fois qu’il n’y aurait pas d’accord sans compromis sur la pêche.

Boris Johnson est plus que jamais sous le feu des projecteurs. Il est confronté à une envolée des contaminations attribuée à une nouvelle souche du nouveau Coronavirus, le contraignant à reconfiner Londres et le sud-est de l'Angleterre.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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