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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

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Les marchés reprennent leur souffle

Après trois semaines de hausse d’affilée, le CAC 40 a reculé de 0,47% à 6257,94 points dans le sillage des bourses européennes.

Nous avions souligné depuis quelque temps notre étonnement quant à la vitesse à laquelle les marchés avaient retrouvé leurs niveaux d’avant crise.

La plupart des indices sont en hausse de plus de 10% depuis le début de l’année et pourtant en dépit d’une accélération de la vaccination, la pandémie reste toujours aussi préoccupante plus particulièrement dans certains pays émergents comme en Inde où la situation semble être hors de contrôle dans ce pays qui compte 1,3 milliard d’habitants avec 700 000 cas qui ont été dépistés en deux jours.

Aux US Joe Biden est passé de « sleepy Joe » à « speedy Joe » et fait peur à Wall Street

Certains dans son camp le jugeaient insipide, chez les républicains on évoquait un vieil homme presque sénile, incapable de penser par lui-même et Donald Trump l’avait même qualifié de « Joe l’endormi ».

Il faut croire que le nouveau pensionnaire de la maison blanche a le sommeil plutôt léger ! À 78 ans, il a entamé son début de mandat tambour battant en lançant une campagne de vaccination éclair avec pour objectif de vacciner 200 millions d'Américains en 100 jours et dégainé pas moins de trois plans de relance depuis son investiture pour des montants stratosphériques…

Le premier plan post-Covid de 1 900 milliards de dollars a été validé début mars. Dans la foulée, l’administration Biden a proposé d’investir pas moins de 2 000 milliards dans la rénovation et l’innovation de nouvelles infrastructures et dernièrement un plan d’infrastructure cette fois-ci « humain » de 1 500 milliards de dollars à l’attention des familles américaines (allocations familiales, crèches, congés payés, gratuité des études dans certaines universités).

Un café et l’addition

La dette nationale américaine devrait grimper à 22.500 milliards de dollars, soit 102,3% du PIB. Joe Biden doit donc trouver d’autres leviers pour financer ces plans d’aide, les plus importants depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Comme il l'avait annoncé pendant sa campagne électorale, cela passera par le relèvement de l’imposition à la fois pour les entreprises? mais aussi pour les foyers les plus riches.

Début avril, il a tout d’abord proposé une réforme de la fiscalité des entreprises comportant trois volets : une augmentation de 21% à 28% de l'impôt sur les profits des sociétés américaines réalisés aux États-Unis et de 10,5% à 21% sur ceux réalisés à l'étranger.

Jeudi dernier, des fuites dans la presse américaine sur une proposition de réforme à destination des foyers les plus aisés, a fait trembler Wall Street, le Dow Jones comme le Nasdaq ont ainsi cédé 0,94%. Ce projet de taxation portera sur les plus-values des capitaux qui devrait doubler en passant de 20 à 39,6% pour les revenus qui dépassent 1 million de dollars. Les annonces officielles sont attendues la semaine prochaine lors de la présentation de ce troisième plan devant le Congrès.

La BCE maintient ses trois taux directeurs à leur plus bas historique

La Banque Centrale Européenne (BCE) a maintenu jeudi dernier, sans réelle surprise, sa politique monétaire très accommodante, Christine Lagarde a justifié un soutien monétaire massif considérant que l’émergence de nouveaux variants continue de faire peser un risque sur les perspectives d’activité et un haut degré d’incertitude sur la croissance. Les investisseurs s'attendent cependant à ce qu'elle se prépare à retirer progressivement une partie de ce soutien avec le rebond économique attendu sur la seconde partie de l'année grâce aux progrès des campagnes de vaccination.

Cette semaine sera l'une des plus riches en annonces de résultats de sociétés avec notamment Tesla, dès ce lundi à la clôture, suivront le transporteur express UPS et Alphabet (Google) demain mardi et Boeing mercredi. Les investisseurs guetteront également l'issue de la réunion monétaire de la Banque Centrale américaine (FED) ce même jour. Ils ne s'attendent pas à un changement de politique ni à un signal d'une proche réduction des achats d'actifs pour soutenir l'économie.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

Alors que les dernières semaines n’ont pas donné lieu à des mouvements majeurs du portefeuille, la volatilité récente nous a permis d’ajuster le positionnement et d’initier de nouvelles thématiques.

Ainsi, au sein de la poche actions, nous avons pris des bénéfices partiels sur les métaux de base suite à la très bonne dynamique du secteur (-1,5%) et renforcé des positions sur des secteurs/régions présentant un plus fort potentiel dans le contexte actuel. Cela s’est traduit par le renforcement des US (+1,25%), de l’Europe (+1%) et de la Corée du Sud (+1%) tandis que nous avons été vendeur du marché hongkongais (-1%) et britannique (-1,75%). En effet, certains secteurs au Royaume-Uni présentent des faiblesses structurelles et l’apparition de nombreux variants pourrait, à terme, remettre en question la campagne vaccinale reposant essentiellement sur le vaccin Astrazeneca.

Enfin, nous avons clôturé notre position sur le dollar US en anticipation du discours de la BCE peu propice à un changement de politique monétaire.

Le fonds Panorama Patrimoine achève la semaine en progression, bénéficiant du dynamisme des métaux précieux et des minières, et affiche une performance 2021 de +1.63% (au 21/04) avec une exposition actions en baisse à 18,8% au 26/04, à laquelle vient s'ajouter une couverture optionnelle pour faire face à d'éventuelles situations de crise.

Source : Amilton au 26/04//2021

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. 

Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 26/04/2021 et ne sont donc pas valables dans le temps.

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