Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Les marchés continuent de défier le risque inflationniste
Les bourses mondiales ont majoritairement terminé le mois de mai dans le vert, le Dow Jones s'est apprécié de 1,93% et le S&P 500 de 0,55%, seul le Nasdaq a baissé de 1,53%.
À Paris, le CAC 40 progresse de +1,5% à 6484,11 points franchissant la barrière de résistance des 6.400 points soit un nouveau plus aut depuis septembre 2000.
L’indice parisien a été porté par le secteur de l’aéronautique illustré par Airbus qui s’est adjugé plus de 10 % sur la semaine un an après avoir réduit sa production de 40% en raison de l'impact sur le trafic aérien de la crise sanitaire.
Le titre a repris du poil de la bête et prévoit une augmentation de la cadence de production des avions A320 à 53 appareils par mois d'ici fin 2022 soit une hausse de 18% par rapport à l'objectif visé pour la fin de cette année.
Inflation : hausse passagère ou tendance durable ?
Cette semaine les investisseurs ont pris connaissance d'une hausse du prix PCE de +3,6% (l'indice des prix de base de la Consommation des particuliers mesure la variation des prix des biens et services achetés par les particuliers dans le but de les consommer) et l'inflation a grimpé de 3,1%, soit son rythme le plus élevé depuis 1992.
Cette accélération suscite des interrogations sur le marché, les Américains craignent que leur pouvoir d'achat ne diminue, ce qui a fait baisser la confiance des consommateurs en mai.
Une grosse partie de l’accélération des prix est déjà intégrée dans les cours, le marché va vouloir maintenant s'assurer que la hausse de l’inflation est transitoire ce qui semble être le consensus actuel, mais si la réalité dans les semaines qui viennent démontre le contraire ,les taux longs pourraient repartir à la hausse et souffler un vent contraire sur les bourses mondiales.
La question est sur toutes les lèvres « à quel moment le marché va juger que la FED sonnera le clap de fin sur sa politique monétaire accommodante ».
De son côté, l'économie française n'est finalement pas repartie de l'avant au premier trimestre, le PIB ayant reculé de 0,1%, mais le gouvernement comme les économistes restent optimistes quant à la reprise de l'activité dans les prochains mois, grâce à l'avancée de la vaccination.
Joe Biden présente un budget 2022 de 6000 milliards
Le président américain ambitionne de « réinventer » l’économie américaine, avec un projet de budget pour 2022 de 6000 milliards de dollars, les républicains ont jugé cette proposition « imprudente et irresponsable » qui « noierait les familles américaines dans la dette les déficits et l’inflation » car toutes ces dépenses risquent de faire grimper l’endettement, qui devrait atteindre 111,8 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2022 et 117 % en 2031.
Pour Joe Biden, ces investissements seront compensés par l’augmentation des impôts pour les Américains les plus riches et pour les grosses entreprises, qui vont plus que doubler dans les dix années à venir.
Son argument pour convaincre, c’est celui de la compétition commerciale avec la Chine que Donald Trump avait initié, seul point commun entre les deux hommes, mais cette réforme détricoterait les baisses d’impôts mises en place par le président sortant ce qui sera difficile à accepter pour le clan des républicains.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Dans ce contexte, nous avons privilégié le maintien des thématiques du portefeuille et évité de participer à l’agitation de marchés lors des publications.
Le fonds Panorama Patrimoine reste stable sur la semaine. Le fonds bénéficie de la performance de la poche marchés émergents tandis que certaines couvertures ainsi que nos positions sur les sociétés minières ont pesé sur la performance. Le fonds affiche une performance 2021 de +2.27% (au 26/05) avec une exposition actions stable à 19,2% au 31/05.
Source : Amilton au 31/05/2021
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital.
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