Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
La résurgence de l’épidémie freine les marchés
Après avoir enchaîné les records tout au long de la semaine sur fond d’excellentes publications trimestrielles des entreprises, le coronavirus tel un phoenix semble décidé à s’installer à nouveau au fil des saisons dans notre quotidien provoquant un changement de marée pour les marchés financiers.
Sur l'ensemble de la semaine, la bourse de Paris a cependant gagné 0,29% mais a cédé 0,42% en séance vendredi terminant à 7112,29 points.
Sur la semaine écoulée, le Dow Jones a chuté de 1,38%, le S&P a avancé de 0,32% et le Nasdaq Composite a gagné 1,24% bénéficiant des poussées anxiogènes de la pandémie.
Le spectre d’une cinquième vague fait peur aux investisseurs
L’Europe fait face à un regain de l’épidémie de COVID-19. Vendredi dernier le chancelier autrichien a annoncé l’entrée en vigueur dès ce début de semaine d’un confinement général de tout le pays pour vingt jours et d’une obligation vaccinale à compter du 1er février 2022. En Allemagne, le taux d'incidence sur sept jours, qui mesure le nombre de nouveaux cas de contamination pour 100 000 habitants enregistrés au cours de la semaine écoulée, s'élève désormais à 201,1, soit davantage que le record de 197,6 atteint en décembre 2020.
Les autorités ont donc décidé jeudi 18 novembre d’imposer de sévères restrictions aux non-vaccinés et rendent obligatoire la vaccination pour le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite. La réaction à ces mesures de rétorsion ne s’est pas fait attendre sur les marchés. Tout d’abord, la monnaie unique est tombée sous 1,14 dollar lundi, à son plus bas niveau depuis juillet 2020.
Les investisseurs ont changé de cap en délaissant les valeurs cycliques qui ont baissé vendredi (Renault perd près de 4%; Airbus -3,41% ; BNP -3,02%), en privilégiant les valeurs technologiques de croissance qui ont terminé dans le vert (Teleperformance + 2,21% ; Dassault système+1,41% ; Eurofins Scientific+2,15%).
Sur le marché de la dette, la résurgence de la Covid-19 est perçue comme une probable remise en question des projets de réduction de soutien de la part des banques centrales et le regain de prudence s’est traduit par un afflux d'achats des emprunts d'État faisant baisser mécaniquement leurs rendements.
Aux États-Unis, les rendements des bons du Trésor à dix ans ont perdu 5,8 points à 1,5291%, et le bund allemand a baissé de 6 points en territoire négatif rémunéré soit -0,34% sur la même période.
Enfin, les cours du pétrole ont aussi chuté de près de 3% face à la crainte d’un ralentissement de la demande venue d’Europe qui pourrait être à nouveau plombée par les restrictions sanitaires.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Dans l’attente de la nomination du président de la Fed, nous avons pris nos bénéfices sur le secteur bancaire US et réinvestissons dans l’indice S&P 500. En effet, un changement de présidence en faveur de L. Brainard pourrait conduire à une politique à la fois plus accommodante et plus restrictive du point de vue réglementaire pour les banques US.
Le fonds Panorama Patrimoine est en forte progression sur la semaine. Le fonds a principalement bénéficié de son exposition à la Chine (actions et obligations) ainsi qu'à la thématique des métaux précieux et des sociétés minières. L'exposition aux actions des pays développés a contribué positivement tandis que nos positions sur la Russie et la dette subordonnée financière ont contribué négativement à la performance. Le fonds affiche une performance 2021 de +4.16% (au 17/11) avec une exposition actions maintenue à 23% au 22/11.
Source : Amilton au 22/11/2021
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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