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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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Le spectre d'un "bear market*"

Dans notre newsletter de fin d’année, nous n’avions pas manqué de faire part de nos craintes face au resserrement monétaire à venir et ses conséquences sur les cours de bourse après une année 2021 exceptionnelle.

Sans grande surprise c’est le secteur des valeurs technologiques qui paie le prix fort du changement de paradigme monétaire avec une baisse de plus de 11% depuis le début de l’année : du jamais vu depuis la crise financière des subprimes. Il faut dire que le secteur avait le vent en poupe ces dernières années, hissant le niveau de valorisation à des ratios PER* deux fois plus importants que sur les valeurs du S&P 500, rendant le secteur beaucoup plus sensible à une hausse des taux.

Le "boom Covid" pour des titres ayant profité de la crise sanitaire comme Netflix semble bel et bien terminé. L'action qui avait progressé de près de 200% depuis le début de la pandémie a dégringolé en fin d’année glissant vers son niveau d’avant crise sanitaire.

Dans le sillage de Netflix, les cryptomonnaies corrélées au secteur de la tech sont également très chahutées. La Russie, au cœur de l’actualité géopolitique, a proposé d’interdire l’émission, la circulation et l’échange des cryptomonnaies, ce qui a contribué à la baisse des cours.

La valeur iconique du secteur, le bitcoin a chuté de 44% depuis son plus haut historique et de 16% depuis le début de l’année.

Sur l'ensemble de la semaine, le CAC 40 a perdu 1,04% et le Stoxx 600 1,4%. Aux États-Unis, la baisse est plus marquée : le Dow Jones cède plus de 4% et le Nasdaq clôture sa pire performance hebdomadaire depuis mars 2020 à moins 7,50%.

Le retour de la guerre froide inquiète les marchés

Un autre risque plane au-dessus des marchés et celui-ci est géopolitique avec le retour des sombres heures de la guerre froide opposant la Russie aux États-Unis et à l’Europe sur la question de la souveraineté ukrainienne.

Les occidentaux accusent Moscou de préparer une invasion de l’Ukraine et de revenir sur l’ordre international établi en 1991. De leur côté, les autorités russes sont vent debout à l’idée de voir entrer l’ex-république de l'URSS dans l’alliance militaire de l'OTAN, synonyme d’expansionnisme occidental aux portes de leurs frontières après le ralliement de plusieurs pays voisins.

La rencontre à Genève entre les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, vendredi dernier laisse entrevoir une détente et un dialogue retrouvé, mais les exigences des deux puissances sont diamétralement opposées.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

Dans cet environnement, nous privilégions une approche prudente et avons réduit les risques du portefeuille afin de conserver une capacité à redéployer du capital dans les semaines à venir. Ainsi, nous avons réduit de moitié la poche crédit euro, au travers du crédit High Yield (-1,5%) et des subordonnées financières (-3,5%). Au sein de la poche actions, nous avons également réduit l'exposition aux segments fragilisés par la remontée des taux en cédant le fonds Berenberg Aktien Mittelstand (-1,5%) et en réduisant l'exposition au Japon (-0,9%) tandis que nous avons levé nos couvertures sur le marché hongkongais (+1,5%), les autorités chinoises démontrant leur volonté de soutenir l'économie domestique.

Enfin, face au risque que représenterait une invasion russe en Ukraine, nous avons arbitré nos positions sur le rouble (-1,5%) au profit d'une exposition au dollar canadien (+2,3%), nous permettant ainsi de conserver une exposition à la thématique de l'énergie.

Le fonds Panorama Patrimoine est en baisse sur la semaine. Le fonds a principalement bénéficié de son exposition aux thèmes reflationnistes, à travers ses couvertures de taux US mais également des actions des secteurs miniers et bancaires. La poche performance absolue a également apporté de la diversification au portefeuille en contribuant positivement à la performance, tandis que la baisse des marchés actions internationaux a tiré le portefeuille en territoire négatif. La contre-performance du marché russe, impacté par l'environnement géopolitique, a été le principal détracteur. Le fonds affiche une performance 2022 de -1,04% (au 19/12) avec une exposition actions abaissée à 21,1% au 24/01.

Source : Amilton au 24/01/2022

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

DÉFINITIONS

*Bear market : un bear market, ou « marché d'ours » en français, correspond à une correction du prix et à une tendance baissière qui dure plusieurs mois ou années.

*PER : Le "price-earnings ratio" désigne un indicateur utilisé en analyse boursière ; il est également appelé "ratio cours sur bénéfices"

DISCLAIMERS

(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 24/01/2022 et ne sont donc pas valables dans le temps.

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