Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Une semaine au rythme des tensions ukrainiennes
Les indices boursiers étaient cette semaine sous courant alternatif avec à la manœuvre le président russe qui, fidèle à sa réputation, aura joué au poker menteur mettant à vif les nerfs des Occidentaux.
Dans ce contexte de haute tension géopolitique, les principales bourses mondiales se sont repliées. En Europe, l’indice parisien cède 1,17% à 6929 points et l’Euro Stoxx 50 recule de près de 2%.
Même tendance aux US, le S&P 500 a lâché 1,57%, tout comme le secteur des valeurs technologiques, le Nasdaq, qui a perdu 1,76%.
C’est le secteur bancaire qui a le plus souffert sur la semaine encaissant à la fois le risque de conflit en Ukraine et la baisse des rendements obligataires Société Générale (-10,01%), BNP Paribas (-4,59%) et Crédit Agricole (-7,11%).
L’Ukraine, ultime espoir diplomatique
Mardi, les marchés semblaient rassurés par un frémissement de désescalade après l’annonce faite par Vladimir Poutine de retirer ses troupes armées à la frontière ukrainienne, le CAC 40 rebondissait de 1,86% à la clôture.
Seulement sur le terrain, le constat est tout autre, la Russie, en comptant les forces séparatistes, a renforcé ses effectifs et dispose de 190 000 hommes aux abords de l’Ukraine soit la plus grande concentration de troupes militaires depuis la guerre froide.
Samedi, la tension a atteint son paroxysme avec la mort d’un soldat ukrainien tué dans des affrontements avec les séparatistes soutenus par Moscou. Au même moment, le président russe supervisait personnellement des manœuvres militaires de grande ampleur et des essais de missiles balistiques capables de porter des charges nucléaires.
Compte tenu de l’état d’urgence, les téléphones ont chauffé tout le week-end! Emmanuel Macron, après s’être entretenu longuement avec Joe Biden et Vladimir Poutine, a pu obtenir une rencontre entre les deux chefs d’État dans l’espoir d’éviter la guerre.
De son côté le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian va appeler lundi son homologue russe Sergueï Lavrov.
Resserrement monétaire oui, mais à quel rythme ?
La question, vous l’aurez compris, depuis quelque temps sur le front monétaire n’est plus de savoir si la FED va relever ses taux, mais plutôt à quelle vitesse elle compte agir.
Vendredi, John Williams, le président de la FED de New York, a déclaré « personnellement, je ne vois aucun argument convaincant pour y aller fort au début ». Seulement, cet avis n’est pas partagé par tout le monde au sein de l’institution monétaire. James Bullard, président de l'antenne de St. Louis de la FED, plaide pour que les taux soient relevés au total de 100 points de base au cours des trois réunions au programme de la FED d'ici le début de l’été.
Le dérapage de l’inflation ne laisse plus trop de choix aux banques centrales dont il faut rappeler que leur objectif est de tendre vers un taux d’inflation de 2% afin de maintenir une stabilité des prix.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Bien que la reprise économique et les résultats des entreprises soient robustes, l'environnement nous incite à maintenir un positionnement plus prudent au sein du portefeuille. Ainsi, au cours de la semaine, nous avons été amenés à alléger notre exposition à la thématique de la transition énergétique (-0,6%). Par ailleurs, du fait du contexte géopolitique toujours tendu entre l’OTAN et la Russie et des craintes possibles sur la croissance, nous avons profité de la remontée des taux pour initier une position acheteuse d’obligations US sur la partie très longue de la courbe (30 ans) (+2,8%).
Enfin, nous avons poursuivi nos achats sur la thématique des métaux stratégiques (+1,5%) afin de constituer une poche de long terme au sein du portefeuille.
Le fonds Panorama Patrimoine est stable sur la semaine. Le fonds a principalement bénéficié de ses couvertures sur les obligations US, de son exposition aux sociétés aurifères et chinoises, ainsi que de son exposition aux devises émergentes tandis que la baisse des marchés actions développés a contribué négativement à la performance. Le fonds affiche une performance 2022 de -1,79% (au 16/02) avec une exposition actions abaissée à 20,8% au 21/02. Le fonds dispose actuellement d'une poche de trésorerie de 23,5%, niveau historiquement élevé, afin de nous prémunir de la volatilité du marché et saisir des opportunités lorsque celles-ci se présenteront.
Source : Amilton au 21/02/2022
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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