Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Bull ou bear market ?
La semaine dernière, l'arrivée prématurée du printemps semble aussi s’être invitée sur les marchés financiers, tout particulièrement en Europe avec un grand soleil mardi pour le CAC 40 qui a progressé de 3,04%. L’indice parisien termine sur une performance hebdomadaire de près de 2% tout juste sous la barre de 6700 points.
Aux États-Unis, les principaux indices ont été en léger recul, partagés entre les bons chiffres sur l’emploi publiés en fin de semaine et un contexte inflationniste toujours aussi pesant qui agitent les rendements obligataires.
L’inquiétude des investisseurs sur la fatalité du resserrement monétaire, devenu inéluctable pour freiner l’inflation, s’est renforcée mardi dernier avec l’inversion de la courbe des taux entre le rendement des bons du trésor américain à deux ans et trente ans (-3,5 points de base).
C’est la première fois depuis février 2006 que l’écart entre le rendement des treasuries à deux ans et celui des titres à trente ans passe en dessous de zéro et cela alimente les craintes sur les conséquences de la réponse politique des banques centrales pour lutter contre l’inflation.
Les institutions monétaires qui ont tardé à réagir jugeant l’année passée que la hausse des prix ne serait que temporaire semblent décidées cette fois-ci à agir, et ce, quels que soient les vents contraires (conflit Ukraine, résurgence covid-19...).
La réserve fédérale avait annoncé fin 2021 tendre vers trois hausses de taux d'un quart de point en 2022, suivies de trois autres en 2023. Le premier tour de vis a commencé il y a deux semaines et Jérôme Powell a déclaré qu’il devrait être suivi finalement de six hausses de taux d'ici à la fin de l'année et trois ou quatre autres l'an prochain.
Les bons chiffres de l'emploi américain
Les chiffres publiés vendredi sur l’emploi américain ont confirmé comme l'a souligné la Maison Blanche que « les américains étaient de retour au travail ». Le taux de chômage est descendu à 3,6% retrouvant son niveau historiquement bas d’avant la crise sanitaire (il était de 3,5%, son plus bas niveau depuis 50 ans) et les conditions salariales se sont améliorées. Le salaire horaire moyen dans le secteur privé s’est hissé à 31,73 dollars soit une augmentation de 5,6% en un an.
La visibilité est donc réduite sur les marchés avec d’un côté un vent d’optimisme porté par le retour du plein emploi aux États-Unis et les espoirs d’avancées dans les pourparlers entre Russes et Ukrainiens et d’un autre côté un contexte d’inquiétudes face au resserrement monétaire et les incertitudes géopolitiques avec le conflit en Ukraine et de nouvelles sanctions à venir contre la Russie suite à la découverte macabre de civils dans la ville de Bouchta.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Les nouvelles positives sur le front des négociations entre la Russie et l’Ukraine ainsi que le mouvement des troupes russes s’éloignant de Kiev sont favorables à la normalisation du marché. Dans ce contexte, nous avons cédé nos positions sur le secteur de l’énergie en Europe (-1%) au profit d’une exposition plus large à l’indice européen (+1,5%). Par ailleurs, suite à la forte reprise du marché US au cours des 3 dernières semaines, nous avons pris nos bénéfices sur le secteur de la technologie, sensible à la remontée des taux (-1%).
Le fonds Panorama Patrimoine est en progression sur la semaine. Dans un marché sans véritable tendance, les sources de performance ont été diverses. En effet, le portefeuille a bénéficié de sa stratégie d'arbitrage de matières premières, de la dynamique du peso mexicain ainsi que de son exposition au secteur bancaire européen et au marché US. Les positions sur les métaux ainsi qu'aux actifs chinois ont quant à elles généré une contribution négative. Le fonds affiche une performance 2022 de -2,90% (au 30/03) avec une exposition actions stable à 31,9% au 04/04.
Source : Amilton au 04/04/2022
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMERS
(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.
*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 04/04/2022 et ne sont donc pas valables dans le temps.
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