Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Inflation contagieuse
Les marchés financiers naviguent toujours en eaux troubles avec des vents contraires venus de l’autre côté de l’Atlantique où les indices américains ont connu une nouvelle semaine de baisse, alimentée par les répercussions de l’inflation sur la consommation des ménages.
Le S&P 500 décroche de 3,05% et enchaîne sa septième baisse d’affilée : du jamais vu depuis 20 ans et confirme la phase de "bear market*" (baisse de 20 % en dessous de son sommet de janvier 2022) tout comme le Nasdaq qui a chuté encore de 3,82%, soit près de 30% depuis son sommet de fin d’année 2021.
La bonne surprise est venue de Chine, qui pourtant avait plombé le moral des investisseurs en début de semaine avec l’annonce d’une baisse de 11% de ses ventes au détail sur un an, mais vendredi la banque centrale chinoise a fait part de sa décision de réduire son taux préférentiel de prêts à plus de cinq ans de 15 points de base pour le ramener à 4,45%.
Le CAC 40 a mieux résisté sur la semaine en cédant 1,22% et Engie signe la meilleure performance de l’indice + 11,40%. Un titre sur lequel nous nous sommes positionnés dès le 29 avril avec le produit Proximité Engie Decrement 0,85 Rendement Juin 2022 (1).
La peur de la récession
Les premières victimes du resserrement monétaire auront été les valeurs technologiques américaines, symbole de l’insatiable euphorie boursière depuis le printemps 2021. C’est désormais un retour brutal à la réalité auquel doit faire face le secteur de la tech, privé de sa perfusion monétaire, principal catalyseur de son envolée.
Fait nouveau qui n’est pas de nature à rassurer les investisseurs : c’est au tour des chaînes de grande distribution américaine d’être des victimes collatérales de l’inflation.
Mercredi, le cours de bourse du deuxième plus gros discounter des États-Unis, Target, a chuté lourdement de près de 25% tout comme Walmart, premier groupe mondial de grande distribution généraliste touchée par la hausse de ses dépenses pour l'alimentation, l'essence et les salaires.
Le bénéfice net de Walmart a reculé de 25% au premier trimestre et son action a subi sa plus forte baisse depuis 1987 en une journée : -11%.
Les marchés s’inquiètent dorénavant de la solidité des marges des entreprises et leur capacité à répercuter des coûts plus élevés. Joe Biden l’a bien compris et devrait procéder à un allègement des droits de douane sur les importations chinoises pour lutter contre l’inflation.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Au cours de la semaine, l'allocation est restée globalement stable dans un environnement de marché toujours marqué par une volatilité élevée. Nous avons toutefois profité de l'attractivité des valorisations sur sociétés minières et de la perspective d'une réouverture de l'économie chinoise pour renforcer nos positions sur le secteur (+2,1%).
Le fonds Panorama Patrimoine est en progression sur la semaine. Le fonds a bénéficié du rebond des valeurs cycliques, notamment des valeurs bancaires, de l'énergie ou des minières, mais également du rebond des marchés chinois du fait de l'allégement programmé des mesures de confinement. Nos positions sur le crédit européen et le peso mexicain ont également apporté un rendement additionnel tandis que la contre-performance de la poche performance absolue et la baisse des métaux ont limité la progression du fonds sur la semaine. Le fonds affiche une performance 2022 de -6,21% (au 18/05) avec une exposition actions rehaussée à 26,9% au 23/05.
Source : Amilton au 23/05/2022
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMERS
(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.
*«Bear market» : un bear market correspond à une période où les baisses des prix persistent.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 23/05/2022 et ne sont donc pas valables dans le temps.
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