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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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La guerre des nerfs

Les marchés ont été orientés dans le vert cette semaine sans grande euphorie, mais l’inflation reflue toujours timidement, l’économie tient et la Fed devrait marquer une pause avant son rendez-vous de Jackson Hole à la fin de l’été.

Les investisseurs ont néanmoins fait preuve d’une certaine prudence, de circonstance, face à l’enlisement au fil des jours des discussions sur le relèvement du plafond de la dette américaine qui à l’instant où je vous écris sont toujours au point mort.

C’est d’ailleurs tout chose étant égale par ailleurs, une situation qui a cristallisé tout au long du weekend la rédaction de cette newsletter tant son contenu est resté longtemps suspendu à un accord dont beaucoup pensaient qu’il interviendrait ce dimanche, capitulation personnelle à 20 h au risque de vous fournir demain une information anachronique.

Pourtant malgré de profondes divergences de point de vue, en milieu de semaine, les deux camps se sont montrés plutôt confiants dans l’avancée d’un compromis.

Joe Biden demandant à son équipe de continuer à faire pression pour un arrangement Bipartisan et de son côté, Kevin Mc McCarthy, président de la Chambre des représentants, a déclaré qu’il était important d'essayer d'avoir un accord surtout sur le principe d'ici ce weekend.

En effet, le compteur tourne et pour rappel, il ne reste que dix jours aux démocrates et républicains pour trouver un terrain d’entente sur le plafond de la dette sans quoi les états unis se retrouveraient tout simplement en défaut de paiement.

Ce scénario apocalyptique aurait des effets dévastateurs sur les marchés financiers à commencer par une augmentation significative des taux, rassurons nous personne ne croit vraiment à une telle prise de risque dont chaque protagoniste dans cette affaire a bien conscience qu’il faudra infléchir ses positions afin d’éviter le pire.

L’illustration du regain de tensions sur les marchés se fait déjà sentir, l'indice VIX (le VIX peut être perçu comme le baromètre de la nervosité des marchés financiers) a progressé de près de 5 %.

Pour bien appréhender les enjeux dont on peut comprendre sans faire preuve de grande naïveté qu’ils sont avant tout et surtout politiques, je vous propose de revenir sur le programme qui a permis à Joe Biden d’être élu. A l’époque il était surnommé « Joe l’endormi » par l’élégance légendaire de son prédécesseur mais le président actuel des US est vite apparu comme « Joe l’audacieux » faisant le pari risqué d’une impressionnante relance keynésienne en injectant pas moins de 3000 milliards dans deux gigantesques projets pour marquer sa présidence.

Ces programmes d’investissement très populaire aux yeux des citoyens américains ont pour objectif de rénover les infrastructures vétustes du pays, mais aussi investir dans l'internet à haut débit et le développement de la voiture électrique aux États-Unis. Il est prévu également un volet social et climatique baptisé « Build Back Better » permettant l’accès à l’école maternelle pour tous, une amélioration de la couverture maladie et des crédits d'impôt pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Ces projets doivent s'étaler sur une dizaine d'années, mais ils sont à mettre en regard du niveau gigantesque de la dette américaine ; 31400 milliards !

Ces plans avaient déjà fait à l’époque l’objet de controverses dont certains comme Olivier Blanchard, l'ex-chef économiste du FMI, ou Larry Summers, ancien conseiller de Bill Clinton avait fait part de leurs craintes quant aux conséquences inflationnistes … ils semblent qu’elles étaient justifiées !

Il apparait donc improbable pour Joe Biden d’accepter des coupes budgétaires massives qui fragiliseraient l’application de ses plans de relance et accessoirement la crédibilité de son mandat.

Ce qui est valable pour le président américain l’est tout autant pour le patron des républicains Kevin McCarthy qui a obtenu le marteau de président de l'institution de la chambre des représentants en faisant quoi ? La promesse qu’il n'y aurait pas d'augmentation de la limite d'emprunt sans tailles conséquentes dans les dépenses publiques…

Reste maintenant à savoir ce que nous réserve le prochain épisode de house of cards mais en attendant j’ai une pensée pour un ancien président qui disait : les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

Dans ce contexte, nous avons maintenu notre positionnement, à savoir 20% d’exposition sur les actions et une sensibilité taux relative courte. Notre portefeuille est donc relativement défensif.

Ce positionnement s’explique avant tout par des craintes à moyen terme sur le cycle.

Arrêtée au 16/05, la performance depuis le début de l’année du fonds Panorama Patrimoine est positive de 0.51%.



 

Source : Meeschaert AM au 22/05/2023

 

 

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Point sur notre fonds Proximité Rendement Durable (1)

Comme sur Panorama Patrimoine, nous restons prudents dans notre approche des marchés. Les actions représentent 35% du portefeuille.

Ces dernières semaines suite à la récente baisse des taux, nous avons légèrement réduit la sensibilité du fonds et augmenté la poche cash qui représente près de 30%.

N’oublions pas que les fonds monétaires offrent maintenant des rendements positifs, et donc la possibilité d'être patient sans perdre de capital.

Ces liquidités, nous permettent de disposer d’une flexibilité importante en cas de regain de volatilité et donc d’investir sur opportunités pour mettre en œuvre nos convictions de long terme sur la transition écologique.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

DISCLAIMERS

(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

(2) Titre de créance présentant un risque de perte partielle ou total en cours de vie et à l'échéance.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 22/05/2023 et ne sont donc pas valables dans le temps.

Pour tout renseignement complémentaire, contactez un conseiller.

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