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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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« Gelée de février, richesse au grenier »

Le millésime février 2024 plus long d'un jour en cette année bissextile aura été le mois de tous les records pour les principaux indices mondiaux.

En Europe, le Dax allemand a clôturé à 17678 points (+ 5,76%), le CAC 40 7927 points (+ 5,40%), le S&P 500 à 5096 points (+ 8,31%), le Nasdaq à 18043 points (+ 10 ,63 %) et enfin en Asie, le Nikkei 225 a battu le 27 février dernier  un record datant de 1989 en se hissant à  39.098,68pts.

Les actions ont enchainé leur quatrième mois consécutif de hausse alors même que le principal catalyseur de performance du rallye de fin d’année 2023, à savoir une anticipation de 6 baisses de taux qui devait débuter en mars, a fait défaut.

Seulement les marchés ont pu s’appuyer sur les résultats solides des entreprises avec en tête, les valeurs technologiques qui hypnotisent les investisseurs dans la perspective d’un nouveau monde professionnel où l’IA générative deviendrait incontournable.

En 2022 le marché de l’IA représentait 136 milliards de dollars, on estime qu’à l’horizon de 2030 il avoisinera les 2000 milliards de dollars.

C’est donc la ruée vers les semi-conducteurs et comme tout le monde veut sa part du gâteau sans se rappeler que pendant la ruée vers l'or, ce ne sont pas les chercheurs d'or qui se sont le plus enrichis, mais les vendeurs de pelles, les niveaux de valorisation pulvérisent les plafonds de verre rationnels à l’image de la star Nvidia qui a dépassé le 23 février dernier le seuil symbolique des 2.000 milliards de dollars de valorisation devenant ainsi la quatrième capitalisation mondiale.

Son cours de bourse est passé de 50 dollars en mars 2020 à 822,79 aujourd’hui soit une trajectoire boursière météorique de + 1545.58% en quatre ans.

Le soleil ne brille néanmoins pas pour tout le monde et le moindre faux pas est immédiatement sanctionné, la semaine passée ce sont Worldline -10% et Euorapi -43,33% qui en ont fait les frais.

La société spécialiste des paiements Worldline a annoncé une perte annuelle de 817 millions d'euros liée au contexte inflationniste pénalisant son activité principale, les services aux commerçants.

De son côté le fabricant français de principes actifs pharmaceutiques Euroapi, ex-filiale de Sanofi, a chuté de 43% après la publication de résultats décevants pour 2023, la marge d’exploitation a baissé de près de 10% et l’entreprise accuse une perte de 189,7 millions d’euros sur l’année passée.

Enfin, un bilan des marchés en 2024 sans contenu sur l’inflation serait lacunaire à fortiori les données de l’indice PCE publiées jeudi dernier devaient permettre de clarifier la perspective d’un assouplissement monétaire à l’approche de l’été.

Ces chiffres, pour rappel, illustrent l'augmentation moyenne des prix pour l'ensemble de la consommation personnelle intérieure à l'échelle des États-Unis et sont les plus suivis par la Réserve fédérale américaine pour juger le niveau d’inflation.

L’indice PCE sur janvier est ressorti en ligne avec le consensus attendu en augmentation de 0,3% sur le mois et de 2,4% sur un an, contre respectivement 0,1% et 2,6% en décembre, si on extrait l’énergie et l’alimentation, la hausse est de 2,8% soit 0,1% de moins qu’en décembre.

Cela ne devrait pas changer le pronostic sur un statu quo de la FED pour sa prochaine réunion des 19 et 20 mars prochain, mais maintient les espoirs du tant attendu premier desserrement monétaire en juin prochain.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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