Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Le plus important ce n'est pas la chute, mais l’atterrissage
L’année 2021 s’était terminée avec le sentiment que rien ne pouvait arrêter l’ascension des marchés : les investisseurs étaient chloroformisés à toute forme de risques (Covid-19, croissance de la masse monétaire, début de l'inflation) avec comme rhétorique « there is no alternative ».
Le début de l’année 2022 marque un véritable changement de paradigme avec le retour de la volatilité et de l’aversion au risque.
Cette semaine n’y aura pas échappé, les variations auront été importantes avec, d’un côté des investisseurs qui craignent un ralentissement brutal de l’économie mondiale dû aux mesures prises par les banques centrales pour endiguer l’inflation et, de l’autre les optimistes qui veulent s’appuyer sur les propos de Jerome Powell qui écarte pour le moment toute hausse supérieure à 50 points de base.
En Europe, la performance hebdomadaire du Stoxx 600 est de 2,14% et le CAC 40, qui était tombé au plus bas depuis deux mois, s’est adjugé 1,67% de hausse.
Aux États-Unis, malgré un net rebond en fin de semaine où l’indice Nasdaq a engrangé un gain de 4%, ce dernier termine la semaine sur une baisse de 2,80% tout comme le S&P 500; -2,41%.
Dans ce contexte de « bear market* » matérialisé par un VIX (« indice de la peur ») au-dessus des 30 points, certains investisseurs commencent à se repositionner à l’achat sur des titres dont ils s’étaient séparés à bon prix. Il faut dire que le CAC 40 a perdu depuis janvier près de 13% de sa capitalisation, le S&P 500; 18 %, et le Nasdaq s'est effondré de 28 %.
La question est de de savoir si les banques centrales vont être en capacité de réussir un atterrissage en douceur ou si leur tour de vis monétaire provoquera une récession douloureuse.
John Williams, président de la FED de New York, a concédé que la mission de la banque centrale de « réduire le feu » sur une économie en chaleur sans difficulté serait compliquée, mais pas insurmontable.
Le niveau de l'inflation américaine au-dessus de 8% en mars et avril a ravivé les craintes de voir la Réserve fédérale donner un nouveau coup d'accélérateur à sa politique de resserrement monétaire.
Les coûts d’emprunt aux États-Unis ont presque doublé depuis le début de l’année, les rendements des bons du Trésor à 10 ans étant passés de 1,47 à environ 3% et devraient subir à nouveau les futures hausses de taux prévues par la FED en juin et juillet prochain. Une référence qui sous-tend les coûts d’emprunt et les valorisations des actions dans le monde entier.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Au cours de la semaine, le discours rassurant de J. Powell concernant le rythme de remontée des taux et les publications d’inflation laissant penser qu’un « pic d’inflation » soit proche nous ont incités à adapter tactiquement l’allocation du portefeuille. Ainsi, nous avons tout d’abord renforcé notre exposition aux taux US (+1,6%) avant de prendre des bénéfices partiels sur nos couvertures sur le secteur de la technologie aux US (+1,7%), le secteur ayant connu un mouvement de baisse marqué au cours des dernières semaines.
Le fonds Panorama Patrimoine est en forte baisse sur la semaine. Le fonds a souffert de la dégradation de l’environnement sur le marché et de la baisse généralisée des actifs risqués. Ainsi, la correction sur la thématique des métaux et des actions chinoises ont été les principales contributrices à la baisse dans un contexte de fermeture de l’économie en Chine. Les couvertures du portefeuille ont toutefois permis de limiter la correction, tout particulièrement nos couvertures sur le Nasdaq. Le fonds affiche une performance 2022 de -6,52% (au 11/05) avec une exposition actions abaissée à 24,2% au 16/05.
Source : Amilton au 16/05/2022
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMERS
(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.
*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 16/05/2022 et ne sont donc pas valables dans le temps.
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